Dessin de : Coloriages à imprimer, La Rentrée, Ecole
Un grand tableau blanc (avec des feutres), ou un grand tableau noir (avec des craies) au mur de la classe pour que la maitresse puisse écrire et dessiner et les enfants recopier.
Tableau
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Un tableau, des couleurs… et tout un univers de formes
Par Elsa • Coloriages • Mardi 02/09/2008 • 0 commentaires Note : 3/5 (405 notes) Dessin de : Coloriages à imprimer, La Rentrée, École
Dans une classe, le tableau – qu’il soit blanc avec des feutres ou noir avec des craies – est le lieu où tout commence : les premières lettres tracées, les premiers dessins, les premières explications que la maîtresse transforme en gestes amples ou précis. Devant cette grande surface vide, chaque enfant ressent à la fois la curiosité et la liberté d’apprendre.
Le tableau est un espace à remplir, souvent avec de larges mouvements du bras, qui évoquent les formes longues et fluides que l’on rencontre sur des silhouettes étirées. Comme un trait qui parcourt toute la largeur d’une salle, certaines lignes donnent le sentiment d’ouvrir l’espace.
Parfois, la craie crisse un peu, laisse une trace épaisse et robuste. Une matière plus brute, plus ancrée dans le geste, qui rappelle des textures familières, semblables à celles observées sur des pièces en denim solide. Le tableau noir a ce charme : une rugosité qui inscrit mieux ce qu’on trace, une authenticité presque artisanale.
Viennent ensuite les lignes droites, celles que l’on dessine pour faire un tableau de conjugaison, des colonnes de calcul ou des schémas. Ces tracés géométriques font écho aux silhouettes structurées, similaires à celles inspirées par des coupes graphiques et nettes. Le tableau devient alors un véritable outil de structuration de la pensée, où chaque ligne a sa place.
Mais le tableau, c’est aussi les vagues de couleurs que la maîtresse dessine lorsqu’elle veut montrer le vent, la mer ou les collines. Les craies s’effritent, créent des ondulations légères qui évoquent les mouvements délicats visibles dans des modèles aux plis vibrants. On dirait presque que chaque lamelle de couleur respire.
Et puis il y a ce moment où, pour un exercice de rentrée, on efface tout pour recommencer. L’ardoise redevient claire, prête à accueillir de nouvelles idées. Cette sensation d’espace net, immaculé, évoque la sobriété lumineuse que l’on retrouve dans des créations aux teintes claires. Une page blanche, au sens propre comme au sens figuré.
Parfois encore, la lumière de la classe se reflète légèrement sur le tableau blanc, créant un éclat doux, presque soyeux. Une brillance discrète qui n’est pas sans rappeler les reflets élégants visibles sur des modèles aux surfaces satinées. Même un simple tableau peut devenir un jeu de lumière si l’on prend le temps d’observer.
Les coloriages de rentrée nous montrent qu’un tableau n’est jamais un simple rectangle accroché au mur : c’est un paysage de gestes, de lignes, de couleurs, un support d’apprentissage et d’imagination. Les enfants y dessinent ce qu’ils savent, ce qu’ils découvrent, ce qu’ils rêvent.
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